Auteur : Ivan Calbérac
Artiste : Thomas Solivérès
Metteur en scène : Ivan Calbérac
A mon âge, quand j’ai lu le titre de ce seul en scène, ma première pensée a été de fredonner la chanson de Serge Réggiani. Mais non c’est l’adaptation théâtrale du livre d’Ivan Calbérac, qui assure lui-même la mise en scène.
Traitant de l’adolescence, de l’emprise de certains parents sur leur enfant, de l’inévitable conflit des générations et de la difficulté de dire « je t’aime », ce texte fort nous tient 1h30 durant, comme suspendu à la vie de cet adolescent et de son voyage tout aussi bien physiquement qu’émotionnellement.
Thomas Solivéres va donc interprété tous les rôles de cette histoire. Il est aussi crédible et investit dans le rôle de l’ado de 15 ans, que dans celui du père et de la mère, et que dire de son interprétation de la jeune fille…Serait-ce son visage androgyne, l’ingéniosité de sa coiffure ou la superbe utilisation des lumières, mais par moment on jurerait qu’il y a une comédienne sur scène.
Le texte soigné, est très touchant, émouvant, on est en total empathie avec le héros et on irait presque jusqu’aux larmes si intelligemment l’auteur n’avait parsemé tout son texte de moment d’humour comme pour désamorcer une éventuelle crise de larmes, et jouer sur qu’une mise en scène très rythmée.
En conclusion si Venise n’est pas en Italie, Venise c’est chez n’importe qui…mais Venise en ce moment c’est aux Béliers Parisiens qu’il faut aller !
vu le 20 11 2016
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