Pour moi c’est un grand oui
Encadrer par deux passages poétiques où le public écoute religieusement, le centre du spectacle de patrick est un joyeux méli-mélo. Son humour absurde est porté à l’extrême, servi par un texte travaillé, avec des ruptures aux bons moments pour produire un “effet de choc”, et un grand corps à la gestuelle clownesque. Dès les premiers instants le décors est planté et il nous entraîne avec lui dans des séquences aussi décalées qu’improbables.
Patrick c’est le travail caché sous la désinvolture. Comme tous les clowns qui cachent derrière leur peinture et leur nez rouge leurs sensibilités, il cache sa tendresse derrière un mélange d’absurdité, de spontanéité, d’humour décalé mais même si l’on ri énormément on ne s’y trompe pas.
Le timing de son spectacle nous fait passer de l’interrogation à l’humour et la tendresse.
Quand on ne sait pas dire non les conséquences n’ont pas de limite et avec quelques exemples bien choisis nôtre accordiste nous en fait la démonstration.
Spectacle plus construit que le précédent qui était déjà d’excellente qualité, celui-ci fait dans certaines partie travailler nôtre imaginaire . On est en symbiose avec lui et il nous transporte sans décor dans des lieux divers et variés.
Vous l’aurez donc compris ce soir, la salle était comble et comblée ! Oui j’ai osé…
Un grand oui donc pour ce spectacle, l’accordisme serait-il contagieux ?