Auteur : Victor
Hugo
Artistes : Nicolas
Arancibia, Violette
Erhart, Mathilde
Marsan, Mahmoud
Ktari
Metteur en scène : Sylvain
Martin
Marcinelle et Edmond forment un couple heureux mais miséreux. Elle est dentellière, lui peint des éventails. Pourtant, leur bonheur a été entaché par un drame.
Elle souffre d’être pauvre et de ne pas avoir de toilette comme les belles dames, même pas un chapeau fleuri ou des souliers décents.
Elle reproche à son mari de regarder les dames de la haute. Lui est jaloux si par hasard son regard s’attarde sur un homme aux mains gantées de blanc quand les siennes sont rugueuses à force de travail.
L’intervention dans leur vie d’Eurydice, chanteuse-danseuse, et de son baron qui s’entichera de Marcinelle, va confronter le couple aux problèmes de l’argent facile et de l’infidélité.
Vaut-il mieux une vie superficielle ou un amour sincère ?
Victor Hugo, comme à son habitude, dénonce l’injustice sociale.
En revanche, dans cette petite pièce peu connue, on découvre aussi une comédie légère qui fait parfois penser à du Courteline.
Les quatre jeunes comédiens sont bien distribués dans leurs rôles avec cependant une mention spéciale pour Violette Erhart qui interprète avec beaucoup de dynamisme une Eurydice plus vraie que nature.
Le petit théâtre de la Croisée des Chemins, très intime, se prête parfaitement à la découverte de cette pièce.
Ma seule petite remarque serait une petite longueur sur la chanson d’avant le salut.
Vu le 20 mars 2022.
