Le piège de papier.
Après des débuts difficiles, quand elles se retrouvent sur les mêmes bancs d’université les deux jeunes femmes vont créer des liens très forts. D’année en année une amitié rare mêlée d’amour se forge jusqu’à devenir : « comme 2 pièces d’un puzzles imbriquées ».
Mais de non-dit en rendez-vous manqués, de soupçons en machination leur histoire va les faire s’éloigner tout en conservant une emprise mentale.
Toutes deux autrices, elles deviennent rivales et commencent des règlements de compte par romans interposer.
Ce livre nous démontre les rouages des sociétés d’éditions, si au fond de soit on a une petite envie d’écrire, on a une vague idée du parcours de combattant que cela représente.
En abordant les thèmes de l’imposture et le syndrome de l’imposteur, ce roman nous parle aussi de grands auteurs de la place souvent mal reconnu des librairies de quartiers qui savent mieux que qui qu’onques transmettent l’envie de lire.
On est très vite pris dans l’histoire, et nos sentiments pour la narratrice, dont on ne connait pas le nom, va de l’empathie à la pitié tant sa chute est sévère.
Un roman intéressant et original qui vaut le détour et qui se dévore facilement.
Un piège de papier dont on ressort enchantée.