Dark licorne



Auteur : Lucie Troisbé-Baumann
Artistes : Lucie Troisbé-Baumann
Metteur en scène : Lucie Troisbé-Baumann


Plongée dans l'univers de "Dark Licorne", j'ai été immédiatement séduite par l'histoire tumultueuse et inspirante de Hell, une jeune femme en quête de ses rêves dans le monde du cinéma.

Dès les premiers instants, on est entraîné dans le tourbillon de la vie chaotique de Hell : pas d'enfant, pas de relation stable, une carrière instable, mais une ambition dévorante d'être actrice et de vivre mille vies à travers ses rôles. C'est dans cette dualité entre l'aspiration artistique et la réalité  que ce situe ce seul en scène.

L'écriture vive et sincère transporte le spectateur à travers les hauts et les bas de Hell, qui reçoit soudainement une opportunité inattendue pour un rôle qu'elle n'avait même pas soumis sa candidature. Malgré les avertissements et les doutes, Hell décide d'écouter sa voix intérieure et de saisir cette chance, défiant ainsi les conventions et les conseils rationnels qui l'entourent.

Les rebondissements et les défis auxquels Hell est confrontée sont habilement dépeints, suscitant à la fois empathie et admiration pour son courage et sa détermination. La pièce explore non seulement les aspirations de Hell mais aussi les thèmes universels de l'authenticité, du risque et de la persévérance.

Les moments les plus puissants sont ceux où Hell confronte ses propres incertitudes et où elle se découvre à travers les épreuves. La performance de l'actrice principale est saisissante, capturant à la fois la vulnérabilité et la force intérieure de Hell avec une intensité émotionnelle palpable.

"Dark Licorne" est un seul en scène qui résonne profondément grâce à son exploration sincère de la poursuite des rêves et de l'identité personnelle, c’est une expérience théâtrale immersive qui inspire et émeut. 

Savoir tirer de ses difficultés à vivre, avec ses routines, son combat au quotidien la force d’en faire un spectacle est déjà une réussite.

 

Dark licorne est une très belle rencontre humaine.

 

Vu le 3 juillet au théâtre de l’observance 

Agnès Guéry pour Passion Théâtre