Le Mardi à Monoprix



Auteur : Emmanuel Darley

Artistes : Thierry De Pina

Metteur en scène : Collectif Ah le Zèbre


Le mardi à Monoprix 

Un enfant aimant qui tient compagnie à son père chaque mardi, avec une quête bien précise, celle de se rendre à Monoprix pour réaliser les courses de la semaine. Une activité si anodine pour certains, mais si précieuse pour Marie-Pierre, qui met un point d’honneur à chérir son père le temps d’une journée. 

Ce seul en scène interprété par Thierry de Pina laisse tout simplement sans voix dès les premières secondes de représentation, notamment grâce à la mise en scène. Rien n’est laissé au hasard, les costumes, les lumières, les déplacements. Tout est calculé pour nous donner l’impression que nous y sommes, â ce mardi à Monoprix avec Marie-Pierre et son père. 

Rien de tel que d’aller voir Le mardi à Monoprix pour enfin se remettre en question sur notre intégration au sein de la société et pour comprendre la souffrance de ceux qui nous entourent. Les relations entre enfant et parent sont également mises en lumière, ce qui concerne chacun d’entre nous. 

 

Dates : Du 29 juin au 21 juillet Relâche le jeudi

Horaires : 10h

Durée : 1h

Lieu : BA Théâtre

Genre : Seul en scène

Distribution : Texte d'Emmanuel Darley Avec Thierry de Pina MES Ah le Zèbre !

 

Claire Dabert. 


De part son titre, le texte semble annoncer une comédie, une pièce légère et rigolote. Mais du premier au dernier mot, j’ai eu les larmes aux yeux. Le monologue est profond, bouleversant, tragique, révoltant. A travers son histoire, Marie-Pierre nous décrit son quotidien, où se mélangent peurs, solitudes, souffrance, cruauté, incompréhension, mais aussi, parfois, accueil, acceptation, humour, fierté.

 

Ce spectacle sème des graines de tolérance. Il devrait être joué dans tous les collèges et lycées, et dans tous les monoprix ! Car Marie-Pierre ne nous parle pas uniquement de transidentité, mais elle nous questionne plus généralement sur la norme et la marginalité, et le regard que nous posons sur les différences

Emmanuelle Baumont