Production FE FLAMENCA
Mise en scène et chorégraphie : Valérie Ortiz.
Danse : Valérie Ortiz, Felipe Calvarro, Carlos Escudero.
Guitare : Paul Buttin.
Chant & guitare : Jesus Carceller.
Accordéon : Jérémy Naud.
Percussions : Alexis Sebileau.
La musique, la danse, la chaleur, les jeux de lumière supposant le jour qui baisse dans les jardins de l’Alcázar : j’étais à Séville.
Le Flamenco a cela d’émouvant qu’il a gardé les traces des premières formes musicales de l’Humanité : le chant et le rythme.
Après plusieurs siècles de brassages civilisationnels et culturels (influences grecques et romaines, indiennes, maures, arabo-musulmanes, juives, andalouses, peuple gitan), cet art mélange aujourd’hui le chant (cante), la danse (baile) et l’accompagnement musical (toque). Ces trois disciplines se complètent, s’alternent, se soutiennent, s’affrontent parfois peut-être, se répondent. C’est sensuel, intense, poétique, et élégant, des costumes jusqu’au bout des gestes. Et c’est d’une grâce et d’une intimité folle, alors que la salle est pleine.
Le chant exprime nos sentiments : tristesse, douleur, tragédie, amour, joie.
La danse s’appuie sur les percussions afin d’exprimer la passion et la séduction. Dans une gestuelle extrêmement précise et technique, les pieds frappent le sol en marquant le rythme (zapateado, sorte de claquette), alors que le haut du corps s’élève vers le ciel en dessinant des arabesques avec les bras et les mains (braceo et floreo).
Dans Momentos, la musique se compose de claquements des mains (palmas), de frappement de pieds (taconeos), de la guitare, de percussions (castagnettes, tambourin, djembé, petite batterie, cajón) et… d’un accordéon. Car Valérie Ortiz, telle une alchimiste, mêle traditions et innovation, à la recherche d’or artistique.
Le Flamenco est de tradition orale : parlez-en autour de vous !
Théâtre du Girasol, rue Guillaume Puy.
19h15. Du 03 au 21 juillet. Relâche le lundi.
Emmanuelle Baumont pour Passion Théâtre